KERALI a obtenu la mention “Slow Cosmetique®” et ce n’est pas un signe de “lenteur” ! 
Bien au contraire, les marques “slow” tout comme le “slow food” sont un peu comme des étoilées …

Mouvement créer en 2012 à la suite de la parution du livre Adoptez la Slow Cosmétique aux éditions Leduc, préfacé et promu initialement par Jean-Pierre Coffe, dans lequel la présence d’ingrédients sujets à caution dans les cosmétiques conventionnels est dénoncée.
L’association a été fondée officiellement par le journaliste et auteur belge Julien Kaibeck. Chaque année un collectif de l’association élisent les marques qui répondent aux 4 critères de la Charte Slow cosmetique.

Critère slow n°1

Pour une cosmétique « intelligente ».

La cosmétique doit répondre de façon adéquate aux besoins réels de la peau. Le nettoyage, l’hydratation et la protection de la peau sont des besoins fondamentaux et la cosmétique doit y répondre avec des produits ou des gestes censés.
Pour cela, la cosmétique doit utiliser des ingrédients issus des ressources disponibles qui apportent des éléments positifs à la peau.
Efficace, la cosmétique doit faire la part belle aux ingrédients naturellement actifs et bénéfiques pour la peau sans souhaiter en revendiquer l’exclusivité. Les ingrédients inertes, inactifs ou inutilement transformés doivent être évités ainsi que tout ingrédient susceptible d’améliorer la santé de la peau au détriment de la santé du reste du corps ou de l’esprit.

Critère slow n°2

Pour une cosmétique « raisonnable ».

La cosmétique ne doit pas créer de nouveaux besoins pour la peau. Limiter le nombre de produits et de gestes nécessaires au maintien en bonne santé de la peau est fondamental pour éviter les pièges du marketing.
Dans son discours, la cosmétique ne doit pas formuler de promesses impossibles à tenir au regard de la nature du produit ou du geste cosmétique. Elle ne doit pas non plus être anxiogène et utiliser la peur de vieillir ou d’être imparfait pour vendre. La cosmétique ne doit pas non plus inciter à consommer encore plus de produits ou services.

Critère slow n°3

Pour une cosmétique « écologique ».

La cosmétique doit être formulée et utilisée dans le respect de l’environnement.
Les ingrédients naturels et biologiques les moins transformés doivent être privilégiés dans les formules excluant tout ingrédient issu de la chimie de synthèse, de la pétrochimie, de l’exploitation animale provoquant la mort, ainsi que tout ingrédient potentiellement polluant pour l’environnement.
La cosmétique doit s’efforcer de minimiser son impact écologique dans toutes les sphères de sa conception et de son utilisation. Les cycles courts et les échanges au niveau local doivent être privilégiés.

Critère slow n°4

Pour une cosmétique « humaine ».

La cosmétique doit être formulée, vendue et utilisée dans le respect de l’Homme dans toute sa complexité. Elle doit reconnaître le besoin de plaisir éprouvé par l’Homme comme une qualité, elle doit l’inviter à cultiver son plaisir d’une façon simple.
La cosmétique doit mettre l’accent sur les bénéfices qu’apportent les végétaux, les animaux et les minéraux au corps autant qu’à l’esprit. Tout ingrédient ou toute technique potentiellement toxique pour l’être humain doit être évité. Ainsi, l’Homme sera invité à entrer en contact direct avec la nature et ne cherchera pas à la recréer synthétiquement.